0
Santé

Monday

9

May

2022

à

2:00

La médecine douce de plus en plus appréciée en France

Partenaire

Mission

Mission

Participants

Année

Partager ce contenu

Pratique complémentaire / Parallèle à la médecine traditionnelle, la médecine douce gagne du terrain en Hexagone. Selon un sondage d’Harris Interactive pour Santéclair, 71 % des Français déclarent ainsi avoir déjà essayé une pratique alternative.

Malgré cet engouement, elle n’est toujours pas remboursée par l’Assurance Maladie. Il convient donc de se tourner vers les complémentaires santé pour obtenir une meilleure prise en charge de ses dépenses.

Les chiffres de la médecine douce en France

• 86 % des Français ont une bonne image de la médecine douce, 24 %, une très bonne image
• 80 % des Français ont une opinion favorable sur l’ostéopathie (49 % l’ont déjà testée), 73 % sur la diététique, 72 % sur l’homéopathie (33 % l’ont déjà essayée) et 72 % sur l’acupuncture (28 % l’ont déjà testée) ;
• 87 % des Français considèrent que les médecines douces sont utiles en complément de la médecine traditionnelle ;
• 91 % des Français estiment que la médecine douce est efficace pour lutter contre les petits maux ;
• 86 % des Français estiment que les pratiques de médecine douce sont amenées à se développer ;
• 51 % des Français estiment que les prestations de médecine douce devraient être remboursées par la Sécurité sociale et 31 % par les mutuelles.

Qu’est-ce que la médecine douce ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recense quelque 400 médecines douces dans le monde. Sont regroupées sous ce vocable les pratiques ancestrales comme la médecine traditionnelle chinoise, mais aussi des pratiques modernes comme l’acupuncture, la médecine ayurvédique ou encore le reiki.

L’Ordre des médecins français parle de médecines alternatives et complémentaires (MAC) et les classe en quatre catégories :

• Les thérapies manuelles (réflexologie, par exemple) ;
• Les thérapies biologiques (phytothérapie, aromathérapie…) ;
• Les thérapies corps-esprit (hypnose, sophrologie…) ;
• Les systèmes complets (naturopathie, homéopathie…).

Le paradoxe de la médecine traditionnelle à l’égard de la médecine douce, c’est que même si elle ne la reconnaît pas, il n’est pas rare que les praticiens de santé recommandent aux patients de se tourner vers des alternatives pour soigner les troubles anxieux, les insomnies, le stress, ou pour mieux supporter les effets secondaires causés par les thérapeutiques comme la chimiothérapie.

Lire aussi : Mutuelle : pourquoi disposer d’une offre sur-mesure au lieu d’un contrat standard ?

Médecine douce, médecine conventionnelle : quelle différence ?

Si la médecine douce souffre encore d’un manque de reconnaissance, c’est parce que son efficacité n’est parfois pas scientifiquement démontrée, même si elle apporte du bien-être au patient.

À l’inverse, la médecine classique s’appuie sur des traitements qui bénéficient d’un consensus scientifique. Soumis à une méthodologie et à des contrôles rigoureux, les pratiques médicales conventionnelles disposent d’une efficacité prouvée.

Autre différence entre la médecine douce et la médecine traditionnelle : la première n’est pas enseignée dans les facultés de médecine et n’est donc pas récompensée par un diplôme officiel, à l’exception de l’acupuncture.

Comment expliquer le succès des médecines douces ?

Alors, comment expliquer cet engouement pour la médecine douce, alors même que 56 % des Français déplorent un manque d’informations sur les pratiques alternatives ?

Si la médecine douce est plébiscitée, c’est avant tout parce qu’elle apparaît comme plus respectueuse de l’organisme et de l’environnement, deux préoccupations aujourd’hui majeures, en adéquation avec les évolutions sociétales. Les manipulations du corps, la consommation de plantes et de produits naturels pour se soigner constituent autant de moyens d’éviter la case médicaments.

Autre clé du succès de la médecine douce : le temps passé avec le praticien, bien plus long que lors d’une consultation chez le médecin. Dans le cadre d’une prestation de médecine douce, le patient est pris en compte dans son ensemble, sans que le praticien ne se focalise sur un seul symptôme. Le patient a ainsi l’impression de bénéficier non pas d’un protocole standard, mais d’une prestation sur-mesure.

Quels sont les freins à la médecine non conventionnelle ?

Comme la médecine traditionnelle, la médecine douce souffre d’un manque d’accessibilité géographique. Plus nombreux en ville qu’à la campagne, et pas forcément bien répartis sur le territoire, les praticiens de médecine douce ont de plus un agenda souvent bien chargé.

Mais le frein essentiel à la médecine douce demeure son prix. 76 % des Français considèrent que les prestations sont chères, et la moitié de ceux qui ont déjà essayé une MAC a renoncé à la poursuivre, faute de budget.

Pour une séance de 45 minutes chez le psychologue par exemple, comptez entre 50 et 120 euros à Paris, de 40 à 90 euros en régions. La consultation chez l’ostéopathe est facturée en moyenne entre 50 et 60 euros. Si le besoin en ostéopathie reste ponctuel, le suivi psychologique nécessite de nombreuses séances. Se pose alors la question de la prise en charge de la médecine douce par l’Assurance Maladie et les mutuelles.

Lire aussi : La prime de naissance financée par la mutuelle, un avantage social fiscalement très intéressant

Quel remboursement pour les soins de médecine douce ?

N’étant pas considérée comme une spécialité médicale, la médecine douce, à l’exception des cures thermales, n’est en principe jamais remboursée par la Sécurité sociale. Toutefois, il existe certaines exceptions, lorsque les prestations sont réalisées sur demande et par un médecin, dans le cadre du parcours de soins coordonné.

Par exemple, les séances d’hypnothérapie réalisées par un psychiatre-hypnothérapeute sont remboursées sur la base de 70 % du tarif conventionnel de la Sécurité sociale. Il en va de même pour les soins d’acupuncture réalisés par un médecin-acupuncteur, qui sont pris en charge sur la base de 70 % d’une consultation chez le médecin généraliste.

Autre exemple, le remboursement par l’Assurance maladie, dès 2022, des consultations de psychologues libéraux à hauteur de 40 euros pour la première séance et de 30 euros pour les séances suivantes, à partir de l’âge de 3 ans sur prescription médicale.

Pour diminuer le reste à charge des patients, reste alors à se tourner vers une complémentaire santé. Les mutuelles sont en effet de plus en plus nombreuses à proposer un remboursement de la médecine douce, toujours forfaitaire. Il peut s’agir d’un forfait en euros par séance et par an, avec limitation du nombre de séances, ou d’un forfait annuel global.

Travailleur indépendant ou dirigeant d’entreprise, vous recherchez une mutuelle remboursant mieux la médecine douce, pour vous-même ou vos salariés ? Contactez Innovie pour faire le point sur vos besoins et trouver un contrat adapté.

En quelques chiffres

UNE QUESTION ?

Nous sommes prêts à échanger

David

Associé

Morgan

Consultant

Justine

Chargée de compte

Adrien

Associé

Posez-nous vos questions !